La Petite Histoire
If you've ever done a group lesson here at Lingua Franca, you've probably come into contact with La Petite Histoire*. A tale with the very humblest of beginnings, it winds up becoming a rollicking schlockbuster as you move up the levels and your French improves enough to handle the outrageous (some would say impossible) turns of events of the six young friends.
La Petite Histoire is currently only available to our students, however La Préquelle is for everyone’s enjoyment. Below, another instalment of this new series, Chapter 3 of the Intermediate 3 level.
*The Little Story | *The Prequel
“D’accord, maman !” ma fille m’a répondu et elle a quitté la chambre. “Papa, tu es où ? Je vais à Londres et je veux dire au revoir !”
Finalement, j’étais toute seule pour la première fois de la matinée. J’ai poussé un soupir de soulagement. J’étais surprise de remarquer que même après ça, je me sentais toujours mal à l’aise. “C’est normal, Leila,” je me suis dit. “C’est la première fois que tu voyages sans tous les enfants. Elles vont beaucoup te manquer .”Si je suis honnête, j’étais un peu anxieuse de laisser les filles avec Jean-Louis, même si sa mère allait l’aider. C’est leur père, c’est vrai, mais mon mari à la tendance à travailler très, très dur, donc il ne passe pas beaucoup de temps avec nos filles. Et le fait que sa mère vienne pour l’aider lui donne l’excuse parfaite pour travailler encore plus.
Mais même en admettant tout ça, j’étais toujours un peu inquiète. Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais un mauvais pressentiment.
Je ne pouvais pas y réfléchir plus, parce que tout d’un coup, j’ai entendu la voix de mon frère. “Tu es prête, frangine?”
“Oui, frérot, j’arrive. Deux minutes !”
J’ai fini de fermer ma valise et je suis entrée dans le salon. Tout le monde était là.
Jean-Louis parlait à Hervé et Anouk jouait avec ses sœurs et ses cousines, Sara et Mina.
“Bon, on est prêts pour le grand voyage ?” a demandé mon frère.
“Oui, tout à fait,” j’ai répondu. “Chéri, n’oublie pas qu’il y a une quiche pour vous dans le frigo pour ce soir. Vous restez ici ce soir, non ?”
“Ne t’inquiète pas, Leïla, ça va aller. Demain, on va à l’hôtel avec grand-mère. Vous avez hâte de la voir, les filles ?” Jean-Louis a demandé à Céline et Vivienne.
Mais les petites étaient trop occupées avec leurs cousines pour lui répondre.“Ah, un instant, j’ai oublié mes boucles d’oreilles préférées. Je reviens tout de suite.” j’ai dit et je suis retournée à la chambre pour les chercher.
“Okay, Mum!” my daughter replied and she left the room. “Dad, where are you?” I’m going to London and I want to say goodbye!”
Finally, I was alone for the first time that morning. I let out a sigh of relief. I was surprised to notice that even after that I still felt ill at ease. “It’s normal, Leïla,” I said to myself. “It’s the first time you’re travelling without all the children. You’re going to miss them a lot.”
If I’m honest, I was a bit anxious about leaving the girls with Jean-Louis, even if his mother was going to help him. He’s their father, it’s true, but my husband has the tendency to work very, very hard, so he doesn’t spend a lot of time with our girls. And the fact his mother is coming to help him gives him the perfect excuse to work even more.
But even in admitting that, I was still a little worried. I didn’t know why, but I had a bad feeling.
I couldn’t think about it any more, because all of a sudden, I heard my brother’s voice. “You ready, sis?”
“Yes, bro, I’m coming. Two minutes!”
I finished closing my suitcase and I went into the living room. Everyone was there.
Jean-Louis was speaking to Hervé and Anouk was playing with her sisters and cousins, Sara and Mina.
“Right, are we ready for the big trip?” asked my brother.
“Yes, absolutely,” I responded. “Darling, don’t forget there is a quiche for you in the fridge for tonight. You’re staying here tonight, aren’t you?”
“Don’t worry, Leïla, it’s all going to be fine. Tomorrow, we’re going to the hotel with Grandma. Are you keen to see her, girls?” Jean-Louis asked Céline and Vivienne.
But the little ones were too busy with their cousins to answer.
“Oh, one sec, I’ve forgotten my favourite earrings. I’ll be back straight away,” I said and I returned to the bedroom to look for them.